Aimer son ennemi

Pendant la Guerre de l’Indépendance des Etats-Unis vivait en Pennsylvanie un prédicateur nommé Peter Miller.

Près de lui habitait un homme qui lui était violemment opposé et qui le calomniait et l’insultait tant qu’il pouvait, lui et les chrétiens qui se réunissaient avec lui.

Cet homme fut accusé de haute trahison et condamné à mort..

Dès que Peter Miller eut connaissance du verdict, il se rendit à pied auprès de George Washington pour demander que l’on pardonne à son voisin.

On lui fit savoir :

  • La grâce que vous avez demandée pour votre ami a été refusée.
  • Comment « mon ami » ? Je n’ai pas de pire ennemi que lui !

Quand Washington apprit cette réaction, il dit :

  • Quoi ? Cet homme a fait 100 kilomètres à pied pour demander la grâce de son ennemi ? Cela jette une lumière très différente sur ce cas.

Et il accorda la grâce.

Peter Miller repartit aussitôt, toujours à pied, pour se rendre au lieu d’exécution de la sentence situé à une vingtaine de kilomètres plus loin.

Il arriva au moment où l’on allait monter son ennemi à la potence.

Quand celui-ci le vit, il s’exclama :

  • Voilà ce vieux Miller qui est venu exprès depuis Ephrata pour avoir sa revanche en me voyant pendu !

Mais Miller s’approcha vivement du bourreau et lui montra l’acte de grâce.

Le Christ est mort pour des pécheurs.

Romains 5:6 : « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies.