C’était un faux

« Et l’Eternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère ; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur. » (1 Samuel 16:7)

Depuis des années, une toile était accrochée dans la salle à manger.

On l’attribuait à Rubens.

Puis la guerre arriva, avec ses privations, et on se décida à vendre le tableau.

Un connaisseur, invité pour estimer sa valeur, l’inspecta soigneusement et secoua la tête : « Vous ne pourrez pas en tirer grand-chose ; c’est une copie ! »

Pendant longtemps, beaucoup s’étaient laissé abuser, mais l’oeil de l’expert ne s’y trompa point et distingua la supercherie.

On rencontre beaucoup de personnes, surtout dans nos sociétés occidentales, qui se disent chrétiennes et passent pour telles aux yeux de leurs semblables.

La vraie question qui se pose, c’est de savoir si c’est à juste titre qu’elles portent ce nom de disciples de Christ.

On peut avoir une vie honnête, une bonne moralité, aller à l’église de temps en temps, mais si l’on n’a pas reconnu sa culpabilité devant Dieu, et accepté le salut qu’Il offre par la foi en son Fils mort sur la croix, alors on n’est qu’un faux chrétien.

On peut tromper les autres, se tromper soi-même aussi, mais il y a un expert qui ne fait pas d’erreur et qui connaît le fond des coeurs.

Un jour viendra où le verdict tombera de façon définitive.

Alors ceux qui portaient justement le nom de Christ seront admis dans le bonheur de Sa Présence éternelle, et les autres n’y auront pas leur place.

Pendant que c’est encore le temps de la patience de Dieu, que chaque chrétien, ou réputé tel, s’interroge sur la réalité du nom qu’il porte !