Nous ne sommes pas dans un sac

Un chrétien voyageait en train à destination d’une ville lointaine, à l’époque où les trains n’étaient pas encore équipés d’ampoules électriques. La voie ferrée passait par plusieurs tunnels. Pendant qu’il avait une bonne conversation avec son voisin, le train fut subitement enveloppé par l’obscurité totale.

L’autre homme, également chrétien, avait fait ce voyage plusieurs fois auparavant et lui dit d’un ton rassurant : « Réjouissez-vous, mon ami, nous ne sommes pas dans un sac ; il y a un trou à l’autre bout ! »

C’est bon de se rappeler de cela lorsqu’on traverse les « diverses épreuves » dont Pierre parle dans son épitre.

Ces temps peuvent être très difficiles, même pour le croyant le plus affermi. Souvent, presque sans avertissement, nous pouvons passer de l’éclat d’un grand moment avec Dieu à un état de mélancolie et de déception.

Des chrétiens, parmi les plus dévoués, ont décrit dans leurs journaux ou leurs autobiographies des jours sombres pendant lesquels ils ont connu le chagrin et le découragement à cause de leurs épreuves.

Pourtant, comme il est réconfortant de savoir que les enfants de Dieu ne sont jamais « dans un sac, qu’il y a un trou à l’autre bout ! »

Nos « moments passés dans le tunnel » ne sont que la façon du Seigneur de nous faire passer une montagne que nous ne pourrions jamais escalader par nous-mêmes. A l’autre bout, la lumière de son amour brille encore plus que jamais.

Dieu est avec nous dans les ténèbres aussi sûrement qu’Il l’est dans la lumière.