Un agneau pour un âne

« Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont j’ai dit : Après moi vient un homme qui m’a précédé, car il était avant moi. Je ne le connaissais pas, mais c’est afin qu’il fût manifesté à Israël que je suis venu baptiser d’eau ». (Jean 1:29-31)

Même si, dans notre culture, comparer l’être humain à un âne est péjoratif, dans la culture divine c’est réaliste. Notre première lecture nous le prouve.

En quoi un âne peut-il nous être comparé ?

II est têtu : comme nous ! Il suffit que Dieu dise blanc pour que nous fassions noir ou gris.

Contrairement à ce que l’on peut dire, l’âne est intelligent. Comme nous ! Dommage que trop souvent, nous mettions cette intelligence au service du mal.

II est indépendant. La Bible parle d’ânes sauvages. Comme nous ! Mais nous commettons l’erreur de nous émanciper de tout ce qui vient de Dieu sous prétexte de liberté ! Alors que la liberté véritable consiste à venir ou à revenir à Lui.

L’âne est rancunier. Comme nous ! Nous avons tellement de mal à pardonner. Alors que le pardon que nous accordons aux autres conditionne pour nous le pardon de Dieu.

II est robuste, solide, capable de porter longtemps de lourdes charges. Comme nous!

Mais pourtant Il y a chez lui une certaine noblesse. Jésus est monté sur un ânon, le petit d’une ânesse. La Bible parle des ânesses blanches sur lesquelles montaient les princes israélites.

Il y a chez nous une part d’éternité que le diable et le péché ont souillée. L’Évangile rédempteur nous la rendra.

Il a fallu que l’Agneau de Dieu meure pour que les « ânes » que nous sommes soient rachetés. L’êtes-vous ?