« Abraham partit… sans savoir où il allait ».
Dans l’Ancien Testament, le fait que le croyant est en relation personnelle avec Dieu se manifeste souvent par une séparation totale entre lui et son milieu.
Abraham quitte et son pays et sa parenté.
Aujourd’hui, la séparation doit s’accomplir plutôt entre notre manière de voir les choses et celle de nos parents et amis les plus chers, lorsqu’ils ne connaissent pas Dieu, Jésus a bien marqué cela.
La foi ne connaît pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et elle connaît Celui qui la conduit.
Il ne s’agit pas de nous conduire nous-mêmes par notre intelligence, mais de saisir par la foi la main de notre Conducteur.
Par la foi nous saisissons Dieu personnellement.
Mais quelle erreur de s’imaginer que Dieu nous conduira toujours vers le succès !
Le but final qu’on atteint quand on vit par la foi, c’est qu’on acquiert du caractère.
Notre vie spirituelle a des hauts et des bas.
Quand nous sommes en prière, la bénédiction de Dieu nous transfigure ; puis nous retombons dans le train-train de la vie journalière, et la lumière disparaît.
La vie par la foi, ce n’est pas un envol momentané ; c’est une vie où l’on marche droit devant soi, sans jamais faiblir.
Il ne s’agit pas de sanctification, mais de quelque chose de bien plus élevé, d’une foi mise à l’épreuve et qui a tenu bon.
Abraham n’est pas à proprement parler un modèle de sanctification, c’est le type de l’homme vivant par la foi, d’une foi éprouvée en un Dieu infiniment réel.
Abraham, nous est-il dit, eut foi en Dieu.