A l’ère de l’ordinateur, il est facile d’avoir l’impression que nous ne sommes qu’un numéro au lieu d’être une personne. On nous identifie par notre numéro d’assurance sociale plutôt que par notre nom. Nous recevons des prospectus par la poste adressés à « l’occupant ». De telles méthodes impersonnelles peuvent amener certaines personnes à conclure : « Personne ne se soucie de moi. » Mais ce n’est pas vrai. Jésus se soucie de vous. En fait, il connaît chaque personne par son nom.
Nous n’avons pas à nous sentir comme cette jeune élève qui se crut ignorée lorsque Edward VII, le roi d’Angleterre de 1901 à 1910, visita une ville afin de poser la pierre angulaire d’un nouvel hôpital. Des milliers d’écoliers étaient présents afin de chanter pour lui. Après la cérémonie, le roi passa devant les jeunes surexcités. Lorsqu’il fut parti, une enseignante vit une des élèves qui pleurait. Elle lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? N’as-tu pas vu le roi ? » « Oui, répondit la jeune fille en sanglotant, mais le roi ne m’a pas vue. » Le roi Edward ne pouvait pas remarquer chaque enfant dans cette foule.
Jésus, toutefois, accorde une attention individuelle à chacun de nous. Il est le bon berger qui « appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent » (Jean 10:3).
Pensez un instant : Jésus sait qui vous êtes ! Vous êtes important pour Lui. En l’adorant, dites-Lui que vous L’aimez. Ensuite, dans votre communion fraternelle avec les autres croyants, faites-leur réaliser qu’ils sont importants pour Jésus.
Si l’homme n’est pas fait pour Dieu, pourquoi n’est-il heureux qu’en Dieu ?
PSAUME 139
« Eternel ! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, Que déjà, ô Éternel ! tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, Et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, Elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; Si je me couche au séjour des morts, te voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, La nuit devient lumière autour de moi ; Même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, La nuit brille comme le jour, Et les ténèbres comme la lumière. C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Lorsque j’ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits. Les jours qui m’étaient destinés, Avant qu’aucun d’eux existe. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand ! Si je les compte, elles sont plus nombreuses que les grains de sable. Je m’éveille, et je suis encore avec toi (…) Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon coeur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, Et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! »