« Chacun sera comme un abri contre le vent, Et un refuge contre la tempête, Comme des courants d’eau dans un lieu desséché, Comme l’ombre d’un grand rocher dans une terre altérée. » (Esaie 32/2)
Les voyageurs qui traversent les montagnes peuvent bien éprouver la valeur d’un abri, lorsque l’orage arrive inopinément.
Ne serait-ce qu’un bosquet d’arbres touffus ou la petite cabane d’un berger.
Que dire lors de la traversée d’un désert, quand le sirocco soulève des nuages de sable ?
Les habitants du Moyen Orient y étaient assez accoutumés pour comprendre l’image donnée par le prophète.
L’application prophétique se rapporte aux évènements tragiques qui surviendront durant les temps apocalyptiques.
Il y a une application actuelle et permanente, que chacun peut apprécier à travers la souffrance, c’est la proximité de Jésus qui désire accompagner Ses rachetés dans la peine.
Le Psaume 121 le dit à plusieurs reprises : « Celui qui te garde ne sommeillera pas » (v 3).
Un abri est bien utile quand l’orage survient. Mais une ombre contre la chaleur et les ruisseaux d’eau dans un lieu sec sont encore plus appréciables. Des orages surgissent au cours de la vie, certes, mais celle-ci est faite aussi de petits problèmes et de soucis qui s’enchaînent.
En s’ajoutant les unes aux autres, ces charges de peu d’importance deviennent parfois plus pesantes qu’un malheur occasionnel. Il en résulte lassitude ou accablement plus que de la douleur. Mais Jésus est encore là pour abriter nos coeurs.
« Il est ton ombre, à ta main droite » (Psaume 121:5).