Les « prières de tranchées » viennent de soldats qui pensent ordinairement très peu à Dieu, mais qui crient à Lui quand ils subissent les lourdes attaques de l’ennemi. Acroupis dans leurs tranchées, ils adressent des supplications désespérées pour rester en vie.
Mais ils ne sont pas les seuls à lui adresser des prières de tranchées.
Le seul moment où bon nombre de gens prient, c’est quand ils ont peur ou sont en difficulté.
Deux jeunes garçons parlaient de la prière. L’un demanda à l’autre si sa famille priait ensemble le matin : « Non, fut la réponse, ma mère me fait prier seulement quand je me couche et qu’il fait noir. Je suppose qu’il n’y a rien à craindre quand il fait jour ».
Nous devrions avoir honte de faire appel au Seigneur seulement lorsque nous sommes en danger ou que nous avons peur. Nos prières devraient être tout aussi fréquentes et naturelles « quand il fait jour » que « lorsqu’il fait noir ».
Anne nous donne l’exemple. Grandement déçue de ne pas avoir d’enfant, elle avait de « l’amertume dans l’âme … et versa des pleurs » (1 Samuel 1:10).
Dans le passage d’aujourd’hui, toutefois, on l’entend prier après que la nuit fut dissipée et qu’elle se réjouissait à la lumière éblouissante de la faveur de Dieu.
Nous devrions prier dans nos « tranchées », mais pas seulement dans ces moments-là. Nous devrions aussi prier quand tout va bien. En fait, nous devrions « prier sans cesse ».
En apprenant à prier dans la lumière, nous serons prêts pour la noirceur.