« Tous nos jours disparaissent par ton courroux; Nous voyons nos années s’évanouir comme un son. Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, Et, pour les plus robustes, à quatre-vingts ans; Et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère, Car il passe vite, et nous nous envolons » (Psaume 90:9-10).
« à Timothée, mon enfant légitime en la foi : que la grâce, la miséricorde et la paix, te soient données de la part de Dieu le Père et de Jésus-Christ notre Seigneur ! » (1 Timothée 1:2)
« Nous sommes inexorablement entraînés par le temps, mais nous marchons vers l’avenir à reculons ».
Cette phrase d’un philosophe contemporain peut suggérer bien des réflexions.
Nous aussi, chrétiens, nous sommes entraînés inexorablement par le temps.
Les mois et les années se succèdent rapidement.
Sous des formes imagées, plusieurs passages de l’Ecriture sainte nous le rappellent.
« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu’est-ce que votre vie ? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît » (Jacques 4:14).
« Car Toute chair est comme l’herbe, Et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe » (1 Pierre 1:24).
Mais le philosophe ajoutait : « Nous avançons vers l’avenir à reculons ».
Qu’en est-il du chrétien ? Avance-t-il lui aussi à reculons, rempli de la nostalgie du passé, rongé par des regrets, méditant sur des jours meilleurs, essayant désespérément de se raccrocher à ce qui lui échappe ?
Non, le chrétien est quelqu’un qui regarde résolument vers l’avenir.
Pourquoi ? Parce que Jésus-Christ ressuscité est son Sauveur et son espérance.
Certes, le temps l’entraîne comme les autres, mais il a un but : c’est Jésus, l’Homme qui mourut un jour à sa place sur le Calvaire de Golgotha, mais qui est maintenant exalté à la droite de Dieu.
Le chrétien va vers lui, soit par la mort, soit par l’enlèvement de toute l’Eglise, et « être avec Christ est de beaucoup meilleur » (Philippiens 1:23).