Un petit garçon joue avec un vase contenant une petite pièce de monnaie.
Il glisse la main dans le vase pour saisir l’objet brillant mais, le poing fermé, ne peut pas le retirer.
Son père, alerté par ses cris, accourt.
« Mon petit, lâche la pièce et tiens tes doigts bien droits comme je te montre ; tu pourras retirer ta main ».
Et l’enfant comprend qu’il ne peut à la fois garder la pièce et retirer sa main.
Cette anecdote nous fait penser au jeune homme que Jésus rencontre dans l’évangile (Matthieu 19:16-2616 Et voici, un homme s’approcha, et dit à Jésus : Maître, que dois–je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? 17 Il lui répondit : Pourquoi m’interroges–tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. 18 Lesquels ? lui dit–il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; 19 honore ton père et ta mère ; et : tu aimeras ton prochain comme toi–même. 20 Le jeune homme lui dit : J’ai observé toutes ces choses ; que me manque–t–il encore ? 21 Jésus lui dit : Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne–le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis–moi. 22 Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. 23 Jésus dit à ses disciples : Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. 24 Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. 25 Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent : Qui peut donc être sauvé ? 26 Jésus les regarda, et leur dit : Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible.).
Il voudrait bien avoir la vie éternelle, mais quand Celui qui pourrait la lui donner lui demande d’abandonner ses biens, il ne peut s’y résoudre et s’en va tout triste.
Combien de fois le chrétien est entravé, freiné dans sa progression spirituelle, parce qu’il donne trop d’importance aux occupations de ce monde !
Souvenons-nous de la conclusion du roi Salomon, dans le livre de l’Ecclésiaste : « J’ai appliqué mon coeur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux… J’ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons… je n’ai refusé à mon coeur aucune joie… Vanité des vanités, tout est vanité ! » (Ecclésiaste 1:13 ; 2:4, 10 ; 12:8).
Ne mettons pas notre confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses… (1 Timothée 6:17Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.).