A la maternité, dans la salle d’accouchement, bébé vient d’arriver.
Chacun retient son souffle, sauf le nouveau-né qui inspire et pousse son premier cri.
Pour lui, c’est probablement une détresse que cette irruption dans un monde nouveau.
Mais pour la maman et les assistants, c’est une joie, une preuve que la vie est là.
La Bible compare la foi en Christ à une nouvelle naissance.
La prière est, dit-on, la respiration de l’âme, la manifestation essentielle de la vie de Dieu en nous.
Cette vie nouvelle, éternelle, Dieu la donne à celui qui croit en son Fils Jésus-Christ.
La première action de Saul de Tarse mentionnée en Actes 9 après sa conversion est celle-ci : « Voici, il prie ».
Un homme qui ne prierait pas peut-il être chrétien ?
Ce serait aussi anormal qu’un nouveau-né qui ne crierait pas.
Ensuite, le bébé grandit et apprend à parler.
De même, le croyant fait des progrès pour parler à son Père céleste.
Ses prières deviennent plus intelligentes ; il exprime ses besoins.
Plus tard, l’enfant grandira encore et aura de bonnes conversations avec ses parents.
Il pourra même faire des demandes pour des amis.
Pareillement le croyant progresse dans ses relations avec Dieu.
Il apprend à Le louer d’une manière plus intelligente.
Il apprend à présenter à son Père si riche les besoins des autres.
Notre prière réjouit le coeur de Dieu, ce Dieu d’amour qui a donné son Fils unique pour sauver des pécheurs et en faire ses enfants.