On demandait un jour à un homme âgé s’il aimait le Seigneur Jésus.
La réponse fut : « Oui, je L’aime, mais je peux vous dire quelque chose de meilleure encore : c’est que Lui m’aime ! »
Le bonheur de cet homme, après l’expérience de toute une vie, c’était d’être personnellement aimé de son Sauveur, Jésus-Christ.
C’est sans doute ce qu’éprouvait l’apôtre Jean qui, pour parler de lui-même dans l’évangile qu’il a écrit, emploie plusieurs fois l’expression : « le disciple que Jésus aimait » (Jean 13:23 ; 19:26 ; 20:2 ; 21:7).
Dans les premiers temps qui suivent sa conversion, un jeune croyant est souvent rempli d’amour et de zèle pour son Sauveur.
Puis il peut arriver, le temps passant, que la tiédeur s’installe, et on s’attriste de ne plus éprouver les mêmes sentiments.
Parfois même, on en vient à douter de la réalité de sa propre foi.
Si cela se produit, replaçons-nous au pied de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Admirons la façon dont Lui nous a aimés alors que nous étions ses ennemis, allant jusqu’à mourir pour nous donner la vie éternelle ; méditons davantage l’immense bonté de Dieu envers nous.
Ne cherchons pas la paix et le bonheur dans nos sentiments – ils sont si changeants – mais plutôt dans la certitude que Dieu nous aime d’un amour éternel et immuable.