« Qui enverrai-je et qui marchera pour nous ? – Me voici, répondis-je, envoie-moi » (Esaïe 6:28).
Dieu n’adressa pas d’appel direct à Esaïe.
Esaïe entendit seulement Dieu demandant : « Qui enverrai-je ? »
L’appel de Dieu n’est pas seulement pour quelques-uns, il s’adresse à tous.
Si mes oreilles sont ce qu’elles doivent être, j’entendrai l’appel de Dieu.
« Beaucoup sont appelés, peu sont élus. »
Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus.
Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent « le murmure doux et subtil »répétant sans cesse : « Qui marchera pour nous ? »
Il ne s’agit pas d’un appel direct à un individu, à qui Dieu disait : « Toi, il te faut aller ! »
Dieu n’a pas du tout contraint Esaïe.
Esaïe se tenait devant Dieu, il entendit l’appel, et il se rendit compte qu’il n’avait qu’un seul parti à prendre, une seule réponse à faire :« Me voici, envoie-moi. »
Débarrassez-vous de l’idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes.
Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n’exerça sur eux nulle contrainte.
Son appel, à la fois ardent et serein : « Suis-moi »,s’adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid.
Si nous permettons à l’Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Esaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons :« Me voici, envoie-moi. »