« Parle, ton serviteur écoute » (1 Samuel 3/10).
Je puis avoir une fois écouté Dieu ponctuellement : cela n’implique pas que je sache toujours l’écouter.
Par la dureté de mon coeur et la paresse de mon esprit, il est manifeste que je n’ai pour lui ni amour ni respect.
D’un ami qu’on aime vraiment, on devine les moindres désirs.
Or, Jésus n’a-t-il pas dit :« Vous êtes mes amis » ?
Ai-je désobéi ces jours-ci à un commandement de mon Sauveur ?
Sans doute, je ne l’ai pas fait consciemment.
Mais la plupart d’entre nous ont si peu de respect pour Dieu que nous n’entendons même pas ce qu’il nous dit. C’est comme s’il ne disait rien.
Ma vie spirituelle doit devenir une union si intime avec Jésus-Christ que j’entende toujours la voix de Dieu, et que je sache que Dieu entend la mienne (Jean 11/41-42).
Uni à Jésus-Christ, j’écoute et j’entends Dieu de toute mon âme, à chaque instant de ma vie.
Il me parle par une fleur, par un arbre, par un de ses serviteurs.
Ce qui m’empêche de l’entendre, c’est que j’ai l’esprit occupé par autre chose.
Ce n’est pas que je sois résolu à ne pas l’entendre, c’est que mon âme s’attache là où il ne faudrait pas, à ce qui m’environne, à mon activité, à mes convictions : et Dieu a beau parler, je ne l’entends pas.
L’âme de l’enfant est toute unie : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute. »
Il faut arriver à écouter Dieu de la sorte, toujours, et de toute son âme, sans quoi l’on est absorbé par mille soucis et intentions, et l’on est sourd à la voix de Dieu.
L’ai-je entendue aujourd’hui ?