Charles Finney naquit en 1792 dans le Connecticut (États-Unis).
Son éducation religieuse fut négligée à tel point qu’il n’eut connaissance des vérités évangéliques qu’à l’âge de 26 ans, quand il commença ses études de droit. Et encore, ces vérités lui furent-elles présentées par une église qui n’avait plus de vie !
Finney, ardent à s’éclairer, suivait les réunions de prière, mais ne tarda pas à constater avec surprise que les prières n’étaient pas exaucées, et que même on ne s’attendait pas à ce qu’elles le soient ! Si bien que lorsqu’on lui demanda s’il désirait que l’on prie pour lui, il répondit : « Non, car je ne vois pas que vos prières sont exaucées ».
Dès cet instant, il ne voulut plus d’autre guide que la Parole de Dieu, qu’il étudiait avec ardeur.
L’intelligence de ce jeune avocat avait saisi la vérité, mais son cœur n’était point encore gagné, lorsqu’un dimanche d’automne 1821, il prit la ferme résolution de donner son cœur à Dieu.
Après une lutte intense, dans un bois où il s’était caché avec soin, son orgueil lui fut révélé ; il l’abandonna alors avec force et décision. « Je ne quitterai pas ce lieu, se dit-il, quand même tous les hommes du monde et tous les diables de l’enfer s’assembleraient pour me regarder ! Eh quoi ? Un pécheur dégradé, comme je le suis, aurait-il honte d’être surpris par un autre pécheur, implorant à genoux la miséricorde de son Dieu ? Non, non ! ce serait un trop grand péché ! »
Son cœur se brise, toutes ses résistances cèdent, et cette Parole de l’Écriture lui revient à l’esprit : « Vous me chercherez et vous me trouverez, après que vous m’aurez cherché de tout votre cœur ». Il s’en empare aussitôt.
« Auparavant j’avais cru d’une foi d’intelligence, dit-il. Il ne m’était jamais venu à l’esprit que la foi est un acte délibéré de confiance, non un état intellectuel. »