1 Pierre 5:6 Humiliez–vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; 7 et déchargez–vous sur lui de tous vos soucis, car lui–même prend soin de vous. 8 Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. 9 Résistez–lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. 10 Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus–Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui–même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. 11 A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen !
Jean-François Gravelet (1824-1897), plus connu sur le nom de Blondin, était un équilibriste et acrobate très connu. Il s’est surtout rendu célèbre pour ses nombreuses traversées au-dessus des chutes du Niagara. Il accomplissait cet exploit sur une corde de 335 mètres de long, tendue à 50 mètres de haut au-dessus des chutes. Des foules venaient l’admirer. Il commençait d’une façon relativement simple en se servant d’une perche qui l’aidait à se tenir en équilibre. Puis il jetait sa perche et commençait à stupéfier son public.
Un jour, en 1860, des membres de la famille royale d’Angleterre sont venus avec des invités pour admirer ses prouesses. Il traversa une première fois la corde sur des échasses. Ensuite, il recommença les yeux bandés. Puis il s’arrêta au milieu de la corde et se fit une omelette qu’il mangea. Enfin, il traversa avec une brouette sous les applaudissements de la foule. Il recommença avec un sac de pommes de terre dans la brouette sous les cris délirants de la même foule.
Après tout cela, il s’approcha de la famille royale et posa cette question au Duc de Newcastle : « Pensez-vous que je sois capable de faire traverser un homme dans cette brouette ? »
« Oui », dit le Duc.
« Montez ! » répliqua Blondin. La foule se fit soudain silencieuse. Mais le Duc refusa de relever le défi.
« Y a-t-il quelqu’un ici qui pense que je suis capable de le faire ? » reprit Blondin.
Personne ne se porta volontaire. Finalement, on vit une vieille dame s’avancer et s’installer dans la brouette. Blondin lui fit faire un aller-retour au-dessus des chutes. Cette vieille dame, c’était sa mère, la seule personne qui avait bien voulu remettre sa vie entre ses mains. Hé bien, il en va ainsi de la foi qui ne se limite pas à une démarche intellectuelle, mais qui implique aussi un engagement concret : celui de nous remettre à Jésus, en toute confiance.
« La foi est une ferme assurance… une démonstration. »