L’homme moderne a pris l’habitude de fermer les yeux sur tout ce qu’il sait répréhensible, tant qu’il ne risque pas d’en souffrir personnellement.
Cela lui permet de faire à peu près ce qu’il veut. Beaucoup de parents renoncent à corriger leurs enfants, et certains maîtres n’ont plus l’habitude de punir leurs élèves.
Cet empressement à tolérer le mal et à le considérer avec une extrême indulgence est apprécié par certains comme la manifestation d’une louable largeur d’esprit. Ils espèrent peut-être que Dieu usera de la même bienveillance vis à vis d’eux. Mais ils se trompent ; car Dieu ne se montrerait pas fidèle à lui-même s’il ne punissait pas le mal.
Comment peut-il alors concilier sa justice absolue avec sa volonté de pardonner au coupable, ce que nous sommes tous par nature ? Il le fera parce qu’il a trouvé un substitut, quelqu’un qui a pris notre place et qui a subi le châtiment que nous avions mérité. Ce remplaçant, Dieu l’a donné Lui-même : c’est son propre Fils.
Ainsi Dieu n’est pas passé à la légère sur nos péchés qui ont été imputés à Jésus comme s’Il les avait commis. Lui, le seul juste, en a subi le jugement à notre place.
La justice de Dieu est désormais satisfaite, et elle procure, à ceux qui croient en ce Sauveur, une paix parfaite.