Ésaïe 41.10 Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante. 11 Voici, ils seront confondus, ils seront couverts de honte, Tous ceux qui sont irrités contre toi ; Ils seront réduits à rien, ils périront, Ceux qui disputent contre toi. 12 Tu les chercheras, et ne les trouveras plus, Ceux qui te suscitaient querelle ; Ils seront réduits à rien, réduits au néant, Ceux qui te faisaient la guerre. 13 Car je suis l’Eternel, ton Dieu, Qui fortifie ta droite, Qui te dis : Ne crains rien, Je viens à ton secours. 14 Ne crains rien, vermisseau de Jacob, Faible reste d’Israël ; Je viens à ton secours, dit l’Eternel, Et le Saint d’Israël est ton sauveur.
Un jour, au pied des Andes, quatre hommes assez corpulents avaient pris place avec leur pilote dans un Piper Tri-Pacer, au cours d’un vol au-dessus de la jungle. Le poids de ces hommes créa une surcharge par rapport à la puissance des moteurs. En fin de vol, le Piper décrocha au-dessus de la montagne, tomba au milieu d’un fleuve de la jungle plein de remous et s’enfonça.
Les hommes se dégagèrent rapidement et se mirent à nager avec frénésie vers la berge éloignée d’une cinquante de mètres. Mais le courant était beaucoup trop fort. Avant qu’ils aient pu parcourir dix mètres, ils avaient été entraînés sur 400 mètres. La mort semblait imminente.
Complètement épuisé, le premier abandonna. Mais tandis que son corps perdait toute son énergie et que ses jambes s’enfonçaient, ses pieds touchèrent le lit du fleuve. Quelles ne furent pas sa satisfaction et sa joie de constater que ce fleuve qui les entraînait vers la mort était profond de moins d’un mètre ! Il se mit debout et cria à ses compagnons, qui luttaient toujours, d’arrêter de nager et de mettre les pieds par terre. Le visage marqué par l’effort, mais le cœur plein de joie, les quatre hommes pataugèrent en toute tranquillité vers la rive.
Que de fois avons-nous, nous aussi, fait des efforts inutiles, nous fatiguant à vouloir nager dans des eaux peu profondes alors que nous aurions dû nous abandonner à Dieu avec confiance.
« Ne crains rien, car je suis avec toi. »