« Et que dire, si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère formés pour la perdition, et s’il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire ? » (Romains 9/22-23)

Le mot destin, souvent utilisé, cache un certain malaise, en forme d’excuse. « C’est mon destin, je n’y peux rien ! » Il est vrai que l’homme n’a pas le pouvoir de diriger les évènements qui l’atteignent.

Mais, il est responsable de bien se diriger à travers ces évènements. Il n’est pas une marionnette ou un robot, manipulé contre son gré.

Le destin n’est pas inéluctable et aveugle.

Dieu connaît tout d’avance. Il sait ce qui va influencer le cours de mon existence et de quelle façon je vais me comporter dans telle ou telle circonstance. Il sait si je vais accepter son salut et la vie éternelle, ou si je préfère lui tourner le dos et mériter sa colère !

Suis-je libre de choisir ?

J’en ai la responsabilité !

L’orgueil en moi me pousse à résister à Dieu. Mais, Son amour me presse d’accepter le salut que j’ai en Jésus-Christ.

• Si je refuse ce don, d’une si grande valeur, j’en subirai les conséquences : le jugement éternel de mes péchés.


• Si je l’accepte, submergé par son amour, je ne pourrai que dire : Je suis sauvé par la grâce, cela ne vient pas de moi, c’est le don de Dieu (Ephésiens 2:8« ‭‭Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.‭ »).

Le chrétien a une destination : c’est un bel avenir, dans la présence de Dieu, dans le bonheur éternel de la « maison du Père ».

La grâce de Dieu, basée sur la valeur de l’oeuvre accomplie à la croix, confère à ceux qui l’ont acceptée le droit d’être enfants de Dieu « destinés à la vie éternelle » (Actes 13:48« ‭‭Les païens se réjouissaient en entendant cela, ils glorifiaient la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle crurent.‭ »).