Tout le monde a entendu mentionner, sinon parler de « la chute », sans très souvent savoir en quoi elle a réellement consisté.
« La pomme croquée » est parfois tout ce qu’on en sait sans que la pauvre pomme y ait eu la moindre réalité.
Mais le récit de cette chute met fort bien en relief que trois aspects la caractérisent.
En premier lieu, il y eu le doute.
Le serpent (ou « brillant ») l’insinue par ces mots : « Dieu a-t-il réellement dit ? »
La femme ne lui a pas aussitôt fermé la bouche. Le doute s’insinuait mettant en question la bonté de Dieu.
En deuxième lieu vint l’incrédulité par rapport à Dieu parce que confiance faite à ce mensonge : « Vous ne mourrez pas ».
Tout le reste en découle, particulièrement la convoitise des yeux, de la chair et l’orgueil de la vie.
L’arbre semble bon à manger, agréable à la vue, précieux pour ouvrir l’intelligence : « Vous serez comme Dieu », objet ultime de la convoitise.
Mais il faut encore citer la désobéissance qui est, en fait, choix de l’indépendance par rapport au Créateur.
L’homme a cru pouvoir décider par lui-même, discerner ce qui lui convient.
Nous savons tout ce qui en a découlé : la mort commença son oeuvre en eux.
La nature devint hostile : ronces et épines, travail devenu pénible ; maladie, solitude, inquiétude, peur…
Voilà quelque chose du cortège de maux dont nous avons hérité avec une désasteuse attirance vers le mal.
Qui peut nous en délivrer ?
SEUL JÉSUS PEUT NOUS EN DÉLIVRER.