« Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2:4)
Samedi soir, sur une petite route des montagnes du Liban.
Dans la voiture qui l’emmène avec deux amis vers la boîte de nuit où ils ont projeté de passer la soirée, Youssef est préoccupé.
Cette sortie a été l’occasion d’une discussion avec ses parents, récemment devenus chrétiens. C’est Jésus qui est maintenant leur Sauveur et aussi leur Seigneur.
Ils n’ont pas interdit la sortie, mais se montrent inquiets de ne pas voir leur fils plus pressé de placer sa vie entre les mains de Dieu.
Soudain, une plaque de gravillons, une vitesse peut-être excessive, la voiture quitte violemment la route, décolle, retombe en contrebas… encore un tonneau puis tout s’arrête… ; les trois garçons, étourdis mais indemnes, s’extraient de la voiture.
D’un coup d’oeil, Youssef comprend le miracle : 10 mètres avant, un énorme rocher, 10 mètres après, un pylône, et, juste en dessous de l’endroit où gît la carcasse, le précipice où ils auraient dû finir…
C’est avec l’impression d’avoir été vraiment « sauvé » de justesse que, rentré chez lui, il se sent poussé à ouvrir la Bible.
Quelle surprise alors de trouver le texte suivant : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3:9)
Ces paroles, de toute évidence, sont pour lui.
Dieu lirait-il dans son coeur ?
Oui, Dieu attend patiemment chacun de nous.
(la suite demain)