« J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. » (Galates 2:20)
Quelqu’un dira : « Vous prétendez toujours qu’il suffit de croire pour être sauvé. Excusez-moi, mais c’est vraiment un peu sommaire. Ce serait trop facile ».
En réalité, croire est à la fois très simple et très difficile.
Qu’y a-t-il de plus facile pour un enfant que de s’appuyer sur l’épaule de sa mère ? Ou de plus naturel que de croire la parole d’un ami ?
Est-ce difficile pour celui qui se noie de s’agripper à la corde qui lui est lancée ?
De même, la foi est simple, presque spontanée, comme un réflexe salutaire à la portée de chacun.
Mais d’un autre côté, c’est difficile de se confier en quelqu’un que l’on ne voit pas. Et il n’est pas naturel de faire plus confiance à un autre qu’à soi-même pour diriger sa vie.
De plus, il est presque impossible de saisir une corde de salut si l’on ne se sent pas en danger.
Ainsi, la foi est une attitude d’esprit qui n’est pas du tout évidente. Elle réclame même une révolution dans la manière naturelle de penser.
Cette révolution est, pour ainsi dire, déclenchée par deux convictions. Je dois commencer par prendre conscience que, sans Dieu, ma vie n’a pas de sens, qu’elle est même un échec. Mais je dois aussi entrevoir quelque chose de la grandeur absolue, de la sainteté et de l’amour de Dieu.
Alors, croire devient évident, logique même.
C’est simple et grand, une décision heureuse et sans retour, qui engage toute ma vie. Le salut est simple et gratuit pour moi, mais il a coûté à Dieu le don de son propre Fils. Il a fallu le dévouement jusqu’à la mort de Jésus-Christ, le Sauveur.
Voilà son prix, voilà sa valeur !