« Si même je dois verser mon sang en libation pour achever le sacrifice de vous-mêmes que vous offrez a Dieu par votre foi, j’en suis heureux et je m’en réjouis avec vous tous » (Philippiens 2/17).
Acceptez-vous d’être offert en sacrifice pour parachever ce que la foi des autres tâche de faire ?
Acceptez-vous de verser votre sang en libation pour Dieu au bénéfice de vos frères ?
Ou bien est-ce que vous regimbez, en disant : « Non, je ne tiens pas à être sacrifié à ce moment-ci. Je ne veux pas que Dieu m’impose ainsi son choix. Je veux pouvoir choisir moi-même le cadre de mon sacrifice et aussi les assistants, des gens qui puissent me comprendre et m’approuver. »
Il y a une grande différence entre celui qui marche vers le sacrifice dans la fierté de son héroïsme, et celui à qui Dieu demande d’être le paillasson sur lequel chacun s’essuie les pieds.
Si Dieu veut vous apprendre l’abaissement et l’humiliation, êtes-vous prêt à vous offrir en sacrifice de cette manière-là ?
Etes-vous prêt à n’être rien du tout, moins encore qu’une goutte d’eau dans un baquet tout plein ?
Etes-vous prêt à ne compter pour tien du tout, tellement qu’il ne sera jamais plus question de vous à propos de l’âme que vous aurez contribué à sauver ?
Etes-vous prêt à vous dépenser, à vous laisser user au service des autres ?
Non pas à vous faire servir, mais à servir les autres.
On trouve des saints qui ne consentent pas à faire un travail humiliant, tout en restant des saints.
Leur amour-propre les retient.