« Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. » (Jean 5:7-8)
Rien de nouveau. L’entrée d’un édifice religieux était déjà, du temps des apôtres, un endroit recherché pour faire appel à la charité des fidèles. Assis à la porte du temple à Jérusalem, un infirme tend la main en demandant l’aumône (Actes 3/1-11). Boiteux depuis sa naissance, il ne peut pas marcher. On le porte là chaque jour. Ceux qui entrent au temple pour honorer Dieu n’auraient-ils pas pitié de ce pauvre mendiant ?
Voici deux hommes qui s’approchent. Ils s’arrêtent et lui disent : « Regarde-nous ». Les regards se croisent, l’un chargé de compassion et l’autre de détresse. L’espoir naît dans le coeur de l’infirme : ceux-là vont bien lui donner quelques pièces !
L’un d’eux, Pierre, lui dit : « Je n’ai ni argent ni or ». Il ne veut pas tromper son attente. C’est bien vrai, il ne faut rien attendre de l’homme.
« Ils ne peuvent se racheter l’un l’autre, Ni donner à Dieu le prix du rachat. » (Psaume 49:7).
Mais, Pierre est un disciple de Jésus. Il connaît Sa puissance et Son amour. Il L’a vu délivrer des infirmes, guérir des malades et même ressusciter des morts. Il sait que Jésus, dans le ciel, est toujours le même. Pierre ajoute : » Je n’ai ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. »
Il prend l’infirme par la main. Le mendiant se tient debout, saute de joie et entre dans le temple pour louer Dieu.
(la suite demain)