Force nous est de constater que remédier nous réussit mieux que prévoir.
Nous sommes sages après l’évènement.
On aménage la route après un accident grave…
Soudain… On ne peut pas calculer avec cela.
Même si Boeing nous annonce un accident aérien par semaine dans un proche avenir, on risque fort d’intervenir quand la série noire est déjà bien entamée.
Car « soudain« rentre dans la catégorie des « peut-être« , une catégorie mal-aimée.
Pour certains, le retour de Christ en fait partie.
Certitude autrefois, « peut-être » aujourd’hui.
Peu de chrétiens osent encore dire plus qu’un vague « Christ reviendra… »
Lorsque l’espérance, un des piliers de la foi chrétienne, se relâche il y a péril en la demeure ; l’abandon de l’espérance coûte cher.
Les conséquences en sont graves.
Se détourner du sujet glorieux du retour de Christ n’est-il pas parfois (souvent ?) un des premiers signes d’une perte de l’identité chrétienne ?
Et tout cela au moment même où tous les clignotants s’allument.
Soudain… Jésus est prêt de faire irruption dans notre monde blasé.
Le chrétien prévoit son retour et il s’y prépare.
Il le hâte même.
« Tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! » (2 Pierre 3:12)
Pour cet évènement, les seuls sages seront ceux qui auront prévu.
Les autres ?
Mieux vaut ne pas y penser…
Si justement, il faut y penser !
Ne nous laissons pas déposséder dans la dernière ligne droite avant la venue de la Nouvelle Jérusalem.
Soudain… Vous y croyez encore ?
Et çela se voit-il dans votre vie ?