« Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal. » (Jean 17:14-15)
La palourde, ou clovisse, est un coquillage bivalve comestible qui vit au bord de la mer. On le repère à marée basse grâce à deux petits trous qu’il laisse en surface. Malgré un environnement constitué de sable ou de boue, l’intérieur de ce mollusque ne recèle jamais d’impuretés, il est toujours d’une étonnante propreté.
Chrétiens, ce crustacé ne nous donne-t-il pas une leçon ? Si notre environnement moral est pollué de bien des manières, ne nous laissons pas contaminer par les impuretés du monde : Sont indispensables pour cela vigilance et détermination.
Certes, nous ne pouvons pas éviter tout contact avec le mal.
Notre Seigneur n’a jamais demandé que nous soyons ôtés de ce monde, mais que nous soyons gardés du mal. Il nous en a donné le moyen : la Bible, Parole de Dieu, dont la lecture a une action sanctifiante, nous « nettoie » des souillures morales causées par ce que nous voyons, entendons et même pensons. Il nous a aussi donné Son Esprit qui nous vient en aide pour comprendre les Saintes Ecritures, et qui nous fait prendre conscience de ce qui, dans notre vie, doit être confessé au Seigneur et abandonné.
A l’instar de la palourde, veillons à être hermétiques à la souillure environnante, mais largement ouverts pour laisser pénétrer en nous l’eau purificatrice de la Parole de Dieu, de sorte que notre communion avec notre Seigneur ne soit pas interrompue (lire Jean 13:3-10).