« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53:5)
Un touriste qui visite le village de Werden, dans la Ruhr, peut être surpris d’apercevoir, sur le faîte du toit de l’église, un agneau en pierre, travaillé au ciseau sans autre décoration.
Lors de la construction de l’édifice, un couvreur qui achevait son travail sur le toit fut déséquilibré par la rupture de la corde retenant son panier de tuiles.
Il se serait tué s’il n’était tombé miraculeusement sur un mouton qui broutait par là.
L’animal perdit la vie en sauvant celle de l’artisan qui, en signe de gratitude, fit réaliser cette sculpture et la plaça bien en vue sur le toit.
Cette histoire nous fait penser à Jésus-Christ, que la Bible appelle souvent l’Agneau de Dieu, et dont la mort a sauvé et veut encore sauver d’innombrables personnes.
Contrairement à l’animal de notre histoire, qui n’a été qu’un acteur passif, Jésus a pris une part active dans notre salut ; avant même de venir comme un homme dans ce monde, Il savait qu’il devrait mourir sur une croix, et Il l’a accepté par amour pour nous.
Son sacrifice a été volontaire ; Il a pris sur Lui tous nos péchés et en a assumé la culpabilité devant le Dieu juste et saint.
Et la vie qu’Il communique maintenant à ceux qui croient en Lui ne concerne pas que le corps, mais aussi l’âme ; elle est éternelle.
Mais attention !
Sa mort ne sauve pas quelqu’un sans qu’il le veuille ; il veut être le Sauveur de tous, mais n’impose pas le salut.
Il l’offre gratuitement à ceux qui se reconnaissent perdus et se tournent vers Lui.
Que chacun accepte pour lui-même le sacrifice de l’Agneau de Dieu !