« Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, Mais c’est le dessein de l’Eternel qui s’accomplit. » (Proverbes 19:21)
Le fatalisme, nous dit le dictionnaire, considère tous les évènements comme irrévocablement fixés à l’avance par une cause unique et surnaturelle.
L’homme fataliste se persuade que tous les détails de sa vie sont arrêtés d’avance par le destin, qu’il ne peut rien y changer.
Par conséquent, il accepte passivement tout ce qui lui arrive.
Il en résulte ce genre de réflexion : « Si Dieu veut me sauver, je le serais de toute façon ».
Certes, plusieurs passages de la Parole de Dieu mettent en évidence la souveraineté divine, par exemple : « Qui est-ce qui dit une chose, et elle arrive, quand le Seigneur ne l’a point commandée ? » (Lamentations de Jérémie 3:37).
Toutefois, le chrétien ne subit pas passivement la volonté de Dieu, Maître des circonstances ; il entretient avec Lui, par la foi, des relations vivantes et actives.
- Le chrétien se confie dans le Seigneur avec bonheur et assurance. Il sait toujours trouver auprès de Lui une réponse à ses besoins et une aide dans les circonstances qu’il traverse.
- Il se soumet à la volonté du Père qui parfois lui envoie une épreuve, car il sait que ce Dieu d’amour ne peut vouloir que son vrai bien (Hébreux 12:11).
- Il agit. La Parole de Dieu nous engage à vivre ce qu’elle nous enseigne. Gédéon reçoit l’ordre : « Va avec cette force que tu as… Ne t’ai-je envoyé ?… Moi je serais avec toi… Paix te soit » (Juges 6:14-23).
- Il remercie Dieu pour toutes les marques de Sa bonté. Il ne s’attache pas aux bénédictions, mais à Celui qui les lui accorde.