« Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. » (1 Corinthiens 15:53)
Une chenille s’enferme dans l’enveloppe protectrice de sa chrysalide. On pourrait penser que c’est son cercueil. Pas du tout ! Par un phénomène mystérieux, les tissus de la petite créature vivante vont se fondre et, d’une substance amorphe, se dégagera un magnifique papillon. Celui-ci deviendra un paon du jour, celui-là un superbe vulcain.
Quelles extraordinaires transformations ! L’insecte qui rampait, maintenant va voler ; il se nourrissait de feuillage, et le voilà qui suce le nectar des fleurs ; répugnant à l’état de larve, il est devenu une des beautés de la nature.
Comme la larve rampante, l’homme chemine sur la terre ; puis, comme la nymphe nerte dans son cocon, il doit dans la tombe ; comme le papillon, il renaîtra à la vie par la résurrection.
Ceux qui nient la résurrection des corps et demandent, en se moquant, comment ressuscitent les morts, et avec quels corps ils réapparaissent, sont appelés insensés.
Telle une graine mise dans la terre, le corps est semé en corruption, en déshonneur, en faiblesse ; il ressuscitera en inccorruptibilité, en gloire et en puissance (1 Cor 15:35, 42-43). Les croyants ressusciteront à la venue du Seigneur.
Apprenons à lire le grand livre de la nature. Le Créateur y a caché pour notre instruction, sous forme de vivantes paraboles, quelques-uns de ses plus prodigieux secrets.