« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. » (Ephésiens 4:32)
Un jeune employé avait commis une lourde faute professionnelle.
Convoqué au bureau du directeur, il s’attendait à un renvoi immédiat, peut-être même à être traduit en justice.
Son chef lui demanda s’il reconnaissait ses torts.
Le jeune homme reconnut sa faute.
« Dans ces conditions, continua le directeur, je ne vous poursuivrai pas au tribunal et je compenserai moi-même le préjudice que vous avez causé ».
Interloqué, l’employé restait silencieux, puis s’apprêtait à partir, quand le chef ajouta : « Vous êtes la seconde personne de cette entreprise à avoir commis une grave faute et à avoir ensuite été pardonnée. Sachez que la première, c’est moi. Ce que vous avez fait, je l’ai fait. L’indulgence qui vous est accordée, j’en ai moi-même profité. Je suis chrétien ».
Cette histoire montre comment un chrétien peut mettre en pratique les enseignements de Jésus.
Non pas pour faire confiance à tout le monde, mais pour désirer pardonner à celui qui reconnaît ses torts.
Quand on a vraiment conscience de la dette que Dieu vous a remise, à cause de Jésus, alors on témoigne plus aisément.
On désire profondément la réconcialiation.
Le pardon crée une relation nouvelle entre l’offenseur et l’offensé.
Que Dieu nous aide à avoir toujours plus conscience de l’état dans lequel son amour nous a trouvés, afin que nous soyons capables de pardonner et d’user de grâce !