Lire 2 Samuel 23:13-1713 Trois des trente chefs descendirent au temps de la moisson et vinrent auprès de David, dans la caverne d’Adullam, lorsqu’une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm. 14 David était alors dans la forteresse, et il y avait un poste de Philistins à Bethléhem. 15 David eut un désir, et il dit : Qui me fera boire de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem ? 16 Alors les trois vaillants hommes passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Ils l’apportèrent et la présentèrent à David ; mais il ne voulut pas la boire, et il la répandit devant l’Eternel. 17 Il dit : Loin de moi, ô Eternel, la pensée de faire cela ! Boirais–je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie ? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
David s’était retranché dans un camp fortifié non loin de Bethléem, son village natal. Mais une troupe de soldats ennemis campait entre les deux positions. Voilà que David, pris d’un fort désir, sécrie : « Qui me fera boire de l’eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem ? ».
Trois de ces compagnons s’avancent, se frayent un passage au travers des rangs ennemis et vont lui chercher de l’eau. David est confus et ne veut pas boire cette eau : il l’offre à l’Eternel, son Dieu.
Cet acte gratuit de bravoure ne montrait-il pas qu’ils aimaient profondément David ?
David est ici une image de notre chef, le Seigneur Jésus. Lui est parfaitement sage, Il ne nous demande rien de déplacé, mais sommes-nous prêts à faire quelque chose d’inattendu qu’Il ne nous a pas vraiment demandé, seulement par amour pour Lui ?
Ce monde était comme un désert pour Jésus. Il ne trouvait que peu de réponse à son amour, peu d’écho à son enseignement. Mais sa joie était entière, car il vivait dans l’intimité avec son Père qui lui donnait des encouragements dans le chemin : quelqu’un quittait tout pour le suivre, un autre discernait qu’il était le Sauveur du monde, on le recevait dans une maison amie où quelqu’un savait s’asseoir à ses pieds pour l’écouter.
Maintenant encore, le monde ne se soucie guère de Jésus-Christ. Mais pour nous, croyants, y a-t-il cette préoccupation personnelle, discrète, d’offrir à Celui qu’on aime ce qui fera sa joie, par quelques gestes ou dispositions de coeur pour Lui ?