« Seigneur, que je recouvre la vue ». (Luc 15:41)
Quel est l’obstacle insurmontable qui non seulement vous trouble vous-même, mais fait de vous un trouble-fête ?
« Ils le grondaient pour qu’il se taise… mais il n’en criait que plus fort. »
Continuez à troubler les autres jusqu’à ce que vous soyez en présence du Seigneur lui-même ; ne vous faites pas du sens commun une idole.
Quand Jésus nous demande ce que nous voulons qu’il fasse pour nous, rappelons-nous que sa méthode n’est pas celle du sens commun, mais qu’elle est surnaturelle.
Voyez quelles limitations nous imposons à Dieu !
« Là j’ai toujours échoué, et j’échouerai toujours. »
Il en résulte que nous ne demandons pas ce dont pourtant nous aurions besoin : « Demander à Dieu cela, serait ridicule. »
Si cela nous apparaît comme impossible, c’est justement cela que nous avons à demander.
Si ce n’était pas impossible, cela ne troublerait personne.
Dieu fera pour nous l’impossible.
L’aveugle recouvra la vue. Pour vous, la chose la plus impossible, n’est-ce pas ? C’est que vous soyez si intimement uni au Seigneur que le vieil homme ait tout à fait disparu en vous.
Il fera cela pour vous si vous le lui demandez.
Mais il faut que vous croyiez à sa toute-puissance.
Il ne s’agit pas de croire aux paroles de Jésus, mais en Jésus lui-même.
Si nous nous contentons de regarder à ce qu’il dit, nous ne croyons jamais.
Quand notre regard est enfin fixé sur Jésus, Il accomplit en nous l’impossible, aussi aisément qu’un enfant respire.
Notre angoisse vient de l’état de notre propre cœur, endurci et présomptueux.
Nous ne voulons pas croire, nous ne voulons pas couper l’amarre, nous préférons continuer à nous tracasser.