» En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jean 12:24)
Le récit de la création, au début de la Genèse, écrit par le prophète Moïse, est magnifique dans sa simplicité.
Il nous révèle les grandes étapes conçues et réalisées par le Créateur.
La première apparition de la vie dans le monde a été d’ordre végétal.
Le récit biblique ne décrit pas la richesse extraordinaire et la beauté de la flore terrestre, mais il attire notre attention sur la présence de la semence, caractéristique de l’espère, porteuse du germe de la vie.
Considéré comme un fait naturel, n’est-ce pas déjà un grand mystère que celui-là ?
Les découvertes de la science moderne en font ressortir la complexité sans en dévoiler le secret.
La parole du Seigneur Jésus citée ce jour décrit le devenir de la semence, en soulignant plusieurs aspects :
- Le grain de blé (la semence) peut subsister intact, porteur de vie mais seul, sans produire de nouvelles plantes.
- Il faut qu’il tombe en terre et meure pour donner vie à une nouvelle plante porteuse de fruit.
- Si le grain de blé meurt ainsi, le résultat consiste en « beaucoup de fruit », des grains de la même nature que lui.
Dieu n’a-t-il pas voulu, en créant la plante portant de la semence, placer concrètement devant les hommes ce fait que tant de personnes estiment incroyable : la communication de la vie à travers la mort.
Quand Jésus parlait du grain de blé, Il annonçait que Lui, le Fils de Dieu qui avait la vie en Lui-même et le pouvoir de la communiquer (Jean 5:26,Car, comme le Père a la vie en lui–même, ainsi il a donné au Fils d’avoir la vie en lui–même., 21Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, ainsi le Fils donne la vie à qui il veut.), devait mourir pour donner la vie, la vie éternelle, à une multitude de rachetés.
Désormais toute personne qui croit en Lui reçoit la vie éternelle.