« Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut ; Tu as pris plaisir à retirer mon âme de la fosse du néant, Car tu as jeté derrière toi tous mes péchés. » (Esaie 38:17)
Assis dans un train de banlieu, je lis des « tags » barbouillés sur les murs qui défilent devant moi. C’est là que se défoule une certaine jeunesse contemporaine : « Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, exigez la liberté comme un droit ».
Telles sont les idées-forces qui remplacent tous les principes : dépasser les bornes d’une vie étriquée, donner expression au meilleur de soi-même, bref, vivre, pleinement et efficacement.
A côté de cette aspiration à la liberté, à l’authenticité et à l’épanouissement, vient s’inscrire le poids de la réalité vécue.
De plus en plus, le monde paraît vide et vain… L’âme erre dans un désert. La vie ressemble à un navire qui prend l’eau, balloté au gré de la tempête, privé de capitaine et de boussole. Le coeur est profondément malheureux.
Solitudes, injustices, guerres… Ce monde, tel qu’il est, n’est pas supportable ! Alors capituler ? En finir ? Ou bien y a-t-il une issue pour les vaincus de la vie ?
S’il y en a une, alors il est grand temps que je me réveille. J’examine mon passé : il m’a desséché et m’a enfermé dans l’angoisse ; mon horizon est sans espoir. Je constate que mon coeur m’a trompé : je suis responsable de la ruine de ma vie.
Dans la Bible, Dieu vous interpelle : « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs » (Hébreux 3:7).
L’issue, c’est la vie par la foi en Jésus.
Oui, mais il faut se repentir et changer de direction !
à suivre