« Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19).
Etrangement, Paul parlant aux anciens d’Ephèse dit que Dieu s’est acquis l’Eglise par son propre sang (Actes 20:28Prenez donc garde à vous–mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint–Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Eglise du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang.).
On ne dira jamais assez, en effet, que Jésus est Dieu lui-même venu donner Sa vie.
Il l’a fait à la fois en tant que sacrificateur et victime.
Son sacrifice était annoncé et préfiguré par les victimes de la première alliance.
Il a été propitiatoire, ce qui signifie qu’il rend Dieu propice, qu’il en assure la patience.
Mais, contrairement aux victimes animales, son sacrifice est accompli une fois pour toutes.
Sans effusion de sang, dit l’écrivain de l’épître aux Hébreux, il n’y a pas de pardon (Hébreux 9:22).
Nous avons lu souvent, ici où là, que « le sang, c’est la vie ».
Le Christ en croix donnait Sa vie.
Littéralement, par Sa mort, Il nous la communique.
Et c’est Dieu qui était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même (2 Corinthiens 5:19Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui–même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.).
Son sacrifice, c’est aussi sa vie donnée en rançon (Matthieu 20:28C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.).
De là, l’appellation de rachetés attribuée aux chrétiens.
Cet aspect est lié à l’idée de remise de la dette dont nous sommes redevables envers la justice divine.
La mort du Christ était le paiement de cette dette.
Enfin, son oeuvre est l’oeuvre du salut.
Le nom Jésus signifie Yahwé est salut.
Nous ne pouvons nous sauver nous-mêmes.
Mais, Il est venu chercher et sauver ceux qui étaient perdus, afin de les arracher à la juste colère.
Dieu soit béni, Son oeuvre est parfaitement achevée.