« Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, Au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (2 Corinthiens 6:2)
Attendre quelque chose que l’on désire ou qui nous est promis demande de la patience.
Et si un évènement inquiétant est devant nous, notre attente devient appréhension.
« Qu’est-ce que j’attends ? » se demande l’auteur du Psaume 39.
Au fond, oui, qu’est-ce que nous attendons, vous et moi, au cours de notre vie ?
Qu’attend la jeunesse, l’homme d’âge mûr ou le vieillard ?
Qu’attend le malade, le prisonnier, l’exilé ?
Il faut avoir le courage de le formuler.
Ce que j’attends ne dépend pas toujours des autres.
Est-ce que je ne suis pas très souvent responsable de moi-même de ce qui m’arrive ?
Si j’attends la guérison sans me laisser soigner, si j’attends l’amour des autres avec un esprit plein de rancune, ou si j’attends une amélioration de mon revenu sans vouloir travailler, rien d’étonnant si je n’obtiens pas ce que j’attendais.
En outre, il ne faut pas laisser passer le moment où la réponse est à portée de main.
Si nous attendons encore, il ne restera plus de temps pour s’engager, pour croire, pour espérer, pour servir son prochain, pour aimer Dieu.
Quelqu’un dira : Je n’ai pas encore la foi, j’attends qu’elle me soit donnée.
Mais cela ne dépenda que de vous, car l’oeuvre du salut a été accomplie il y a 2000 ans et sa valeur est encore la même, pour vous et pour moi, aujourd’hui.
Personne ne peut croire à votre place.