L’incarnation est la manifestation suprême de l’amour de Dieu et de sa grâce.
Paul dit que Jésus existait en « forme » de Dieu.
Le mot, en grec, désigne le caractère fondamental, la « formule » de son être : essence unique, parfaite identité divine.
C’est la gloire de Dieu que le Verbe va quitter ; c’est de ses attributs divins qu’il va se dépouiller.
Lui, qui est Dieu, se « vide » de Son identité et prend notre nature.
Il se fait homme ; bien qu’il choisit la position d’esclave.
Et il affronte, sans fléchir, toute notre condition, mais sans commettre de péché.
Il a faim, il a soif ; il sait ce qu’est la fatigue, l’angoisse, les veilles, le stress… finalement la mort atroce de la croix.
Le Dieu de l’univers était parmi nous, faisant le bien, guérissant des malades, ressuscitant des morts, libérant des possédés… mais incompris, calomnié, renié, trahi…
Cela aussi, Il l’avait choisi.
Nous ne devons jamais oublier la réalité de l’incarnation.
Jésus s’est imposé de vivre, pendant tout son pélerinage terrestre, de sa seule humanité.
Et nous avons ainsi en Jésus, le modèle de la vie qui serait nôtre si nous vivions la même intimité avec Dieu.