« Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie tout entiers » (1 Thessaloniciens 5/23).
Quand nous demandons à Dieu de nous sanctifier, osons-nous affronter l’idéal que Paul nous propose ?
Nous ne voyons pas assez tout ce qu’implique la sanctification.
Tout ce qui, en nous, nous attache à la terre doit se rétrécir étroitement, et ce qui nous attache à Dieu s’élargir d’une façon prodigieuse.
Pour devenir saint, il faut concentrer toutes ses forces sur ce qui intéresse Dieu lui-même, assujettir à ce seul but toutes les puissances de notre être.
Sommes-nous prêts à nous laisser transformer par Dieu ?
Une fois cette oeuvre opérée, sommes-nous prêts à nous donner entièrement à Dieu, comme l’a fait Jésus ?
« Pour eux je me consacre et je donne ma vie. »
On n’est vraiment consacré que lorsqu’on s’est tellement uni à Jésus que la règle de sa vie devient la règle de notre vie.
Sommes-nous prêts à toujours accepter ce que cela nous coûtera, c’est-à-dire l’abandon de tout ce qui en nous ne vient pas de Dieu ?
Sommes-nous prêts à nous laisser emporter vers les cimes par cette prière de l’apôtre Paul ?
Sommes-nous prêts à dire :« Seigneur, crée en moi toute la sainteté dont Tu peux revêtir un pécheur sauvé par Ta grâce. »
Jésus a prié Dieu que nous soyons tous un avec Lui, comme Il est un avec le Père.
Ce qui caractérise la présence du Saint Esprit dans une âme humaine, c’est une ressemblance marquée avec Jésus-Christ, et l’éloignement à l’égard de tout ce qui ne lui ressemble pas.
Sommes-nous prêts à nous abandonner à l’action du Saint-Esprit ?