« Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 26/14).
Est-ce que je suis décidé à ne laisser agir Dieu qu’à ma guise ?
Terrible piège auquel nous sommes toujours pris, tant que nous n’avons pas été baptisés d’Esprit et de feu.
L’entêtement et l’amour-propre nous amènent toujours à poignarder le Christ.
Nous ne faisons peut-être de tort à personne, mais nous crucifions Jésus.
Chaque fois que nous voulons, obstinément, « maintenir nos droits, notre dignité »,chaque fois que nous voulons faire triompher nos ambitions, nous persécutons et nous crucifions Jésus.
Il n’y a pas de plus affreuse découverte qu’une telle découverte.
Quand je vous transmets le message de Dieu, est-il vivant en moi, ardent et vibrant ?
Ou bien ma vie dément-elle ce que j’essaye de prêcher ?
Je puis prêcher la sanctification et manifester en moi l’esprit de Satan, l’esprit qui persécute Jésus.
L’Esprit de Jésus n’admet qu’une attitude : être un avec le Père.
Aussi quelle humilité que la sienne : « Ecoutez mon enseignement,dit-il,car je suis doux et humble de cœur. »
Tout ce que je fais doit se fonder sur ma parfaite union avec Lui, non pas sur ma propre volonté de m’élever vers Dieu.
Cela implique sans doute qu’on profitera de moi, qu’on me trompera sans peine, qu’on me laissera de côté.
Mais en acceptant tout cela pour l’amour de Lui, j’ai la joie de n’être pas parmi ses persécuteurs.