« Ne crains pas ce que tu vas souffrir. Voici, le diable jettera quelques-uns de vous en prison, afin que vous soyez éprouvés, et vous aurez une tribulation de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie » (Apocalypse 2:10).
« Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres. Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » (Matthieu 25:14-23)
Un chrétien se trouvait dans un hôpital au chevet de son vieux pasteur qui vivait les dernières heures de son pélerinage ici-bas.
Le vieux pasteur, les yeux clos, semblait dormir et ne plus entendre ce qui se passait autour de lui.
Dans la même chambre était un vieillard qui, désespéré, étant seul dans la vie, avait voulu mettre fin à ses jours.
Alors, le chrétien engagea la conversation avec lui, parlant du salut de son âme, de la grâce et de l’amour de Jésus, l’exhortant à se tourner vers Christ ; quand soudain, du lit voisin, une voix chevrotante, presque éteinte, mais audible encore s’éleva : « Viens à Jésus, Il t’appelle aujourd’hui, trop longtemps tu fus revelle, aujourd’hui viens à Lui ! »
« Il pardonne, Il pardonne, Il pardonne aujourd’hui, Reçois le salut qu’Il donne, Aujourd’hui viens à Lui ! »
C’était le vieux pasteur qui ponctuait ainsi par ce chant, un appel à la décision à prendre, suite à l’entretien, pour son compagnon de lit.
Ce furent là ces dernières paroles.
Jusqu’au bout, jusqu’à l’extrême limite de ses forces, il avait tenu à rendre un fidèle témoignage au Maître qu’il avait servi fidèlement depuis le jour de sa conversion.
Quelques jours plus tard, Dieu le recevait dans son repos.
Quel magnifique exemple à suivre pour chacun de nous !
« Rends-moi bouilland, Seigneur, Pour ton service, Que je parte vainqueur !… Et quand tu reviendras, Dans tes milices, Tu me retrouveras ».