La joie du sacrifice

« Pour vous, je me dépenserai, je m’épuiserai avec joie ». (2 Corinthiens 12/15)

Quand l’Esprit de Dieu luit en nous, nous regardons les autres avec l’esprit de Jésus-Christ, et pour Lui tous sans exception sont à titre égal dignes d’intérêt.

Dans l’activité chrétienne, on ne doit jamais se laisser guider par ses préférences penonnelles ; c’est là une des meilleures pierres de touche pour savoir si nous sommes unis au Christ.

La joie du sacrifice, c’est que je donne ma vie pour mon grand Ami.

Je ne la rejette pas comme une chose sans valeur ; je la dépose devant Dieu volontairement pour qu’il s’en serve à son gré dans le service des autres, de tous ceux auxquels il s’intéresse.

Paul n’avait d’autre but en se dépensant que de gagner des âmes à Jésus-Christ.

C’est à Jésus qu’il les amenait, non à lui-même.

« Tout à tous : j’ai joué tous les rôles, afin par tous les moyens d’en sauver au moins quelques-uns. »

Un homme qui prétend parvenir à la sainteté en restant tout seul avec Dieu, se met lui-même sur un piédestal, où il ne fait rien pour les autres.

Paul était un instrument docile par où la grâce de Dieu pouvait agir.

Jésus-Christ pouvait s’en servir comme Il voulait.

Quand nous choisissons nous-mêmes notre but, Jésus ne peut pas se servir de nous comme il veut.

Une fois que nous nous sommes abandonnés à Jésus, nous n’avons plus aucun but qui soit nôtre.

Paul était prêt à servir de paillasson pour les autres, parce qu’il était l’homme lige de Jésus.

Nous, nous cherchons plutôt à nous grandir spirituellement, Paul au contraire : « Je voudrais… je serais capable de prier Dieu qu’il me frappe de malédiction et me sépare du Christ pour sauver mes frères… »

C’est fou, n’est-ce pas ? Quiconque n’est pas fou de la sorte ne sait pas ce que c’est que l’amour.