L’autruche

« L’aile de l’autruche se déploie joyeuse ; On dirait l’aile, le plumage de la cigogne.
Mais l’autruche abandonne ses oeufs à la terre, Et les fait chauffer sur la poussière ; Elle oublie que le pied peut les écraser, Qu’une bête des champs peut les fouler. Elle est dure envers ses petits comme s’ils n’étaient point à elle ; Elle ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement. Car Dieu lui a refusé la sagesse, Il ne lui a pas donné l’intelligence en partage. » (Job 39/:6-21)

Un bien curieux animal que l’autruche.

Ses ailes, pourtant semblables à celles de la cigogne (v 16), ne lui servent à rien. Elle ne sait pas voler.

Ne nous fait-elle pas en ceci penser à l’homme naturel qui, bien qu’à l’origine créé à l’image de Dieu, et appelé à élever ses affections vers le Ciel pour jouir avec son Créateur d’une douce et bienfaisante communion, ne pense qu’aux choses de la terre ?

« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ».

Certes, les performances de l’autruche à la course pourraient donner le change l’espace d’un instant (v 21), tout comme les prouesses terrestres de l’homme – dans les domaines scientifique, technologique, économique, philosophique… – parviennent parfois à lui faire oublier qu’il s’est profondément égaré de la voie que son Créateur lui a tracée.

Bien souvent, à l’instar de notre curieux animal ailé, il offre lui aussi l’étonnant spectacle d’un être qui « ne s’inquiète pas de l’inutilité de son enfantement » (v 19).

Car loin de Dieu,

« Que revient-il, en effet, à l’homme de tout son travail et de la préoccupation de son coeur, objet de ses fatigues sous le soleil ? » (Ecclésiaste 2:22).

« Tout est vanité » s’exclame un roi qui accepte de considérer honnêtement le bilan de plusieurs années écoulées à l’écart de la vie et de la volonté de Dieu.

Enfin, à l’approche du jugement à venir, au jour duquel tout être humain comparaîtra devant son Créateur pour lui rendre compte de ses actions secrètes et de toute parole qu’il aura proférée, l’homme n’imite-t-il pas bien souvent l’attitude qu’il tourne si facilement en dérision chez notre étonnant volatile ?

Il se cache la tête dans le sable, s’imaginant follement qu’il échappera à la colère à venir simplement parce qu’il refuse de la considérer.

Quelle est donc l’explication de cet état de fait ?

Dans le cas de l’homme, ce n’est pas comme ici (v 20) que Dieu lui refuse la sagesse. Mais c’est à la suite de la chute, à cause du péché, que l’intelligence de l’homme est obscurcie et que « étranger à la vie de Dieu », il marche à présent « selon la vanité de ses pensées ». Le seul espoir pour lui se trouve dans une nouvelle création (2 Corinthiens 5:17).

Cher lecteur qui avez l’honnêteté de vous reconnaître dans le singulier portrait brossé ci-dessus, sachez que Dieu voudrait pardonner vos fautes et vous transformer radicalement.

Placez votre foi en Jésus-Christ, mort pour vos péchés.

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5:17)