« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10/13)
« Il est heureux, l’homme qui résiste dans les difficultés. En effet, quand il aura montré sa valeur, il recevra la vie. C’est la récompense que Dieu a promise à ceux qui lui donnent leur amour. » (Jacques 1/12)
Elle est pour l’étudiant un test de connaissances. Ne serait-elle pas toujours dans notre vie le test de la foi, voulu par Dieu ?
Elle invite le non-croyant à chercher les ressources en dehors de lui-même, à entrer en relation avec quelqu’un de plus grand que lui, Dieu.
Pour le croyant, c’est une période de formation qui lui apprend à mieux connaître le « Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:1-131 Paul, apôtre de Jésus–Christ par la volonté de Dieu, et le frère Timothée, à l’Eglise de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe: 2 que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus–Christ ! 3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus–Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction ! 5 Car, de même que les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde par Christ. 6 Si nous sommes affligés, c’est pour votre consolation et pour votre salut ; si nous sommes consolés, c’est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. 7 Et notre espérance à votre égard est ferme, parce que nous savons que, si vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. 8 Nous ne voulons pas, en effet, vous laisser ignorer, frères, au sujet de la tribulation qui nous est survenue en Asie, que nous avons été excessivement accablés, au delà de nos forces, de telle sorte que nous désespérions même de conserver la vie. 9 Et nous regardions comme certain notre arrêt de mort, afin de ne pas placer notre confiance en nous–mêmes, mais de la placer en Dieu, qui ressuscite les morts. 10 C’est lui qui nous a délivrés et qui nous délivrera d’une telle mort, lui de qui nous espérons qu’il nous délivrera encore, 11 vous–mêmes aussi nous assistant de vos prières, afin que la grâce obtenue pour nous par plusieurs soit pour plusieurs une occasion de rendre grâces à notre sujet. 12 Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu. 13 Nous ne vous écrivons pas autre chose que ce que vous lisez, et ce que vous reconnaissez. Et j’espère que vous le reconnaîtrez jusqu’à la fin), Ses ressources, mais aussi à développer des caractères de patience, de confiance en Dieu, de compassion ; c’est toujours une occasion de progrès.
Dieu devient réel, présent, à travers nos besoins, quand nos prières deviennent cris et supplications. Car lorsque nous nous tournons vers Lui, Il nous révèle Sa sagesse et Sa grâce.
« L’Eternel est mon berger : je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles. Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours. » (Psaume 23)
L’épreuve est le moyen de travailler nos coeurs souvent durs, incrédules, comme une terre labourée, pour y faire germer la confiance.
Quand les aiglons sont poussés hors du nid, ils comprennent quelle est la force de leurs ailes. De même, c’est hors des appuis humains que nous pouvons nous frayer un chemin vers le ciel par les ailes de la foi.
L’affliction et les larmes aident à emprunter ce chemin, car « l’Eternel est près de ceux qui ont le coeur brisé » (Psaume 34/18).
Enfin, consolés nous-mêmes par Dieu, nous apprenons la compassion.