Les réfugiés des diverses guerres qui ensanglantent le globe nous montrent la détresse que peut ressentir quelqu’un, lorsque le droit d’asile lui est refusé.
Ayant essayé en vain dans un pays, rejeté dans un autre, n’éprouve-t-il pas la détresse que ressentait David quand il écrivit ce Psaume 142 ?
David était dans une caverne, refuge bien dérisoire quand on sait que son ennemi Saül vient justement à l’entrée pour s’y reposer au frais.
Mais ce Psaume est appelé un « cantique » ou une instruction de David.
On pourrait aussi bien l’appeler « le cantique du réfugié ».
La foi qui s’adresse à Dieu peut exprimer sa détresse, dire ses plaintes, mais en même temps elle exprime la confiance.
Après avoir éprouvé l’inutilité, ou du moins l’insuffisance, des secours humains, l’âme se tourne vers Dieu pour lui dire : Tu es mon refuge.
Même si nous avons épuisé tout ce qui était à notre portée, il reste Jésus-Christ.
La femme qui était malade depuis 12 ans, avait « dépensé tout son bien en médecins » (Luc 8:43).
Venue à Jésus en dernier recours, elle reçoit plus que la guérison.
Ne craignons donc pas de faire appel à Dieu, comme David dans ce Psaume 142.
Il a des ressources qui dépassent tous nos besoins matériels et physiques.
Jésus veut nous prendre en charge tels que nous sommes, corps, âme et esprit.
Il est le Dieu Sauveur.