« Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » (Esaïe 53:5)
Dans l’ancienne Pinacothèque de Munich est posé un tableau du grand peintre hollandais Rembrandt, représentant Jésus mis en croix.
Sur cette peinture, un homme coiffé d’un béret bleu aide à dresser la croix sur laquelle le Christ est cloué.
Mais, détail étonnant, l’homme au béret bleu est le portrait du peintre lui-même.
Par ce détail significatif, qu’a voulu dire Rembrandt ?
Pour comprendre, il faut savoir qu’il n’était pas seulement un peintre exceptionnel, mais aussi un chrétien fervent.
Par ce tableau, il a cherché à exprimer une vérité profonde du christianisme.
C’est à cause de nos péchés que Jésus-Christ a été crucifié.
Ce sont nos fautes qui l’ont en quelque sorte élevé sur la croix.
Sa mort est la démonstration suprême de l’amour de Dieu qui offre son Fils pour expier mes péchés et les vôtres.
Cet aspect essentiel de la mort de Jésus est à la base de toute vie chrétienne.
En le méditant, nous sommes gardés dans l’humilité.
Par nous-mêmes, nous ne pouvons pas nous purifier de nos fautes.
Ni nos bonnes oeuvres, ni nos résolutions ne suffisent.
Il fallait la mort de Jésus.
En y pensant, nous comprenons la gravité de nos péchés qui ont nécessité la mort du Fils de Dieu, et nous sommes maintenus dans un désir de pureté pratique, mais nous renaissons aussi à l’espérance.
Le Seigneur Jésus a été jusqu’au bout, car Il nous aimait.
Il a achevé l’oeuvre qui nous sauve.
Il nous aime aujourd’hui de ce même amour inaltérable et fort.