Le chrétien n’est pas exempt de problèmes et de souffrance. Le récit de la vie de Paul comprend des expressions comme pressés de toute manière, dans la détresse, persécutés, abattus.
Dans 2 Corinthiens 11, on parle de coups, d’emprisonnements, de naufrages, de périls, de peine, de faim et de soif.
Vous vous demandez peut-être : « Pourquoi tout cela ? Pourquoi Dieu a-t-il permis qu’un tel fardeau repose sur l’apôtre ? » ou vous dites peut-être « Je suis heureux que Paul ait pu surmonter ses épreuves, mais qu’en est-il du fardeau que je porte ? »
Dans un de ses livres, August Van Ryn raconte une histoire qui apporte une réponse à cette question. Un camion de livraison s’arrêta devant une maison une journée d’hiver. Les marches étaient couvertes de glace et de neige. Lorsque le conducteur monta les marches en courant pour dire au résident qu’il venait lui livrer quelque chose, il glissa et tomba. Après s’être relevé, il sonna à la porte, retourna au camion et souleva le coffre qu’il devait livrer. Comme le coffre était lourd, il pu monter les marches sans glisser. Le fardeau qu’il portait l’écrasait assurément, mais il lui permit aussi de rester debout.
Parfois, le fardeau que nous portons semble trop lourd, mais Dieu l’utilise pour nous permettre de tenir ferme. Il développe notre caractère et nous rend conforme à Lui. Notre fardeau de difficultés peut nous sembler accablant, mais il n’est pas forcé qu’il en soit ainsi. Il se peut que ce soit le moyen que Dieu utilise pour que nous continuions à dépendre de Lui.
Dieu permet des épreuves non pour nous affaiblir, mais pour nous améliorer.