« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » (1 Pierre 2:24)
Dans une étude très sérieuse sur les traitements qui peuvent supprimer la douleur, l’auteur affirme que l’une des réticences des malades ou de leur entourage à les accepter est de croire que la douleur est « méritoire ».
De là à rendre la religion chrétienne responsable de cette façon de voir, il n’y a qu’un pas à franchir.
Or, ce n’est pas vrai : nos souffrances ne sont pas méritoires. Aussi intenses qu’elles soient, et même si elles sont supportées avec beaucoup de soumission et de patience, elles n’expient aucun de nos péchés.
Seules les souffrances que Jésus a endurées sur la croix durant les trois heures de ténèbres peuvent effacer les péchés. C’est alors qu’Il a payé le prix de notre rachat, subissant, à ce moment-là, l’abandon de Dieu que nous aurions dû connaître pendant l’éternité.
Les souffrances que Jésus a connues pendant Sa vie sur la terre, avant la crucifixion étaient nécessaires mais ne peuvent effacer aucun péché. Elles ont montré la perfection de Sa personne. En conséquence, lorsque l’heure du sacrifice a sonné, Jésus avait prouvé qu’Il était véritablement l’Agneau sans défaut et sans tache dont le sang versé rachèterait tous ceux qui se confieraient en Lui (1 Pierre 1:18-1918 sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, 19 mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache,).