En 2004, la nouvelle d’un brutal tsunami bouleversa le monde : un cataclysme peut-être sans pareil dans l’histoire venait de ravager la terre, tuant plus de 300 000 personnes.
Que conclure ?
Signe des temps ?
Jésus reprocha à ses contemporains de tirer de justes conclusions de l’aspect de la terre et du ciel, tout en étant incapables de discerner « ce temps-ci ».
« Il dit encore aux foules : Quand vous voyez un nuage se lever à l’occident, vous dites aussitôt : La pluie vient. Et il arrive ainsi. Et quand vous voyez souffler le vent du midi, vous dites : Il fera chaud. Et cela arrive. Hypocrites ! vous savez discerner l’aspect de la terre et du ciel ; comment ne discernez-vous pas ce temps-ci ? » (Luc 12:54-56)
On lui raconte – est-ce consécutivement ? – l’expérience de quelques Galiléens massacrés par Pilate au moment même de leurs sacrifices.
Malgré leurs sacrifices, ils devaient bien être plus coupables que d’autres !
Fausse conclusion !
Jésus rejette une telle interprétation théologique. Au lieu de commenter l’action de Pilate et la tyrannie humaine, il mentionne un accident : l’écroulement d’une tour, près de Jérusalem, un évènement survenu, comme le tsunami, sans l’intervention humaine.
Que les victimes soient galiléennes ou israélites (peuple élu) ; que le drame soit le résultat d’une dictature tyrranique ou d’un accident, il serait éronné d’y voir de plus grands pécheurs que les autres.
Ces évènements, dit Jésus, sont un appel à la repentance. Nous sommes tous coupables aux yeux de Dieu : Galiléens, Israélites, habitants des Indes, d’Indonésie, d’Europe ou d’ailleurs.
Que chacun donc réfléchisse à sa propre conduite.
« Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23)
« Dieu fixe de nouveau un jour -aujourd’hui- en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas vos coeurs. (Hébreux 4:7)