« Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l’a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. » (2 Corinthiens 3:10)
A certains égards, la loi mosaïque est au chrétien ce qu’une béquille est à l’athlète.
Elle est bonne lorsqu’elle est requise et utilisée correctement.
Mais on ne peut se servir d’une béquille pour gagner un sprint de 100 mètres, pas plus qu’on ne peut s’appuyer sur un système de lois pour remporter la victoire spirituelle.
Paul a souligné la gloire moindre de la loi de l’Ancien Testament en la comparant à la gloire supérieure de la vie et de la liberté dans l’Esprit.
En évoquant l’éclat du visage de Moïse après que ce dernier eut reçu les dix commandements, l’apôtre a comparé l’éclat éphémère de son visage à la nature temporaire et incomplète des révélations que Moïse avait reçues au Sinaï.
Les Israélites ne tarderaient pas à découvrir que le message de Dieu reçu sur le mont Sinaï était également la norme par laquelle ils seraient condamnés.
Mais là où règne le Saint-Esprit, abonde la grâce, et sa gloire surpasse de loin celle de la Loi.
Imaginez qu’on allume une allumette dans un lieu complètement sombre. L’apparition subite de la flamme génère une lumière impressionnante.
Mais si vous allumez une allumez sous le soleil de midi, ses rayons vacillants sembleront insignifiants.
Les commandements étaient exigeants et finissaient par condamner ; mais la vie par l’Esprit fait connaître la puissance transformatrice de Dieu dans notre coeur.