Alors que nous marchons en silence derrière le corbillard, je pense au défunt que nous accompagnons maintenant à sa dernière demeure.
Un homme d’une grande gentillesse, qui rayonnait dans son entourage, et dont les qualités étaient reconnues dans tout le village. Cependant, il avait rejeté Dieu toute sa vie et se disait athée.
D’ailleurs, il n’y a pas eu de cérémonie religieuse lors de cet enterrement.
Mais arrivé au cimetière, quelle ne fut pas ma surprise de voir un parent s’approcher et prononcer une prière.
J’ai appris par la suite qu’elle avait été demandée par le défunt lui-même. Pourquoi l’avait-il demandée s’il ne croyait vraiment pas en l’existence de Dieu ?
Que dire encore de cet ami qui se moquait de moi lorsque je lui parlais de Dieu, mais qui la veille de sa mort, demanda la présence du prêtre de la paroisse ?
Quel était le sens de cette ultime requête si, après la mort, il n’y a plus rien ?
La Bible nous dit : « Il fait toute chose bonne en son temps ; même il a mis dans leur coeur la pensée de l’éternité » (Ecclésiaste 3:11).
Paradoxalement, il semble que les hommes qui ont nié l’existence de Dieu durant leur vie, se trouvent saisis d’un terrible doute au moment de quitter cette terre.
Quel privilège d’être chrétien et de pouvoir affirmer avec le psalmiste : « Tu me conduiras par ton conseil, Puis tu me recevras dans la gloire. Quel autre ai-je au ciel que toi ! Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi. » (Psaume 73:24-25)
Merci Seigneur pour l’assurance face à la mort que tu as mis dans mon coeur !